A MEDITER, A PROPOS DU SOUTIEN...

Publié le par snesuhry


LETTRE ADRESSÉE À UNE PROFESSEURE DES ÉCOLES D’INDRE ET LOIRE


Chère Madame,


je vous remercie vivement pour votre courriel du 2 mai 2009.

Il est inacceptable que vous soyez punis par le Ministre et la hiérarchie de l’Éducation nationale alors que, par votre décision intelligente et responsable, vous n’avez pas voulu vous rendre complices de la nouvelle forme de maltraitance constituée par le temps de soutien obligatoire après la classe. C’est une prise de responsabilité humaniste et civique qui vous honore. Elle montre la voie pour que les enfants en difficulté ne soient pas encore plus épuisés, démotivés... et finalement psychologiquement et intellectuellement détruits par la journée la plus longue du monde (six heures de temps contraint pour toutes les classes d’âges de l’école primaire). (…) Les étrangers que je rencontre ne comprennent pas ce “système”. On n’aurait pas agi autrement si on avait voulu pérenniser une école à plusieurs vitesses dans laquelle les plus fragiles, vulnérables et démunis ne peuvent même pas passer la première vitesse, et s’engager avec confiance dans le désir de comprendre et d’apprendre faute de pouvoir enclencher les vitesses supérieures qui permettent d’accéder aux différents niveaux des savoirs et des connaissances.


Le tribunal incontournable de l’Histoire retiendra que l’actuel Ministre de l’Education Nationale, ses conseillers patachons et idéologues, et sa hiérarchie vassalisée ont institué un système de maltraitance, de stigmatisation, de culpabilité et d’exclusion implicite qui déshonore notre pays et notre nation.


Par votre refus, vous sauvegardez la dignité de l’école. Merci. Je suis prêt à vous défendre en tous lieux et devant quiconque, y compris devant les tribunaux si une action judiciaire devait être décidée. Vous pouvez diffuser sans retenue tout ou partie du présent courriel.


Bien à vous

Hubert Montagner

Publié dans BONNES FEUILLES

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