2003, QUEL SENS?

Publié le par snesuhry

mobil.jpgPersonne n'a oublié les mobilisations de 2003. L'immense espoir et l'immense dépit qui lui succéda, et qui constitua longtemps -et qui, à mon sens, constitue encore- un obstacle difficilement franchissable. Je suis d'accord avec l'idée qu'un moment les enseignants parlèrent pour beaucoup d'autres. Je le suis moins avec l'idée de la fin d'un cycle pédagogiste. 

"Les facteurs sociaux et les logiques de ségrégation ont pris un tel poids dans la détermination des échecs que nombre de « militants pédagogiques « sont fatigués, que des générations peut-être anciennement politisées et qui s’étaient reconverties dans l’action éducative pour « continuer le combat « malgré tout vivent les limites structurelles de cette action locale", écrit C. Laval.

Le repliement pédagogique me semble au contraire bien vivace, se renouvelant en permamence de nouvelles illusions.

Quoi qu'il en soit l'analyse de C. Laval nous interroge aussi sur le sens des difficultés à mobiliser le monde enseignant aujourd'hui, sur l'absence de perspective politique stimulante, sur les liens entre le syndicalisme et la politique.

Christian Laval sera à Clermont le 8 février prochain. Nous aurons je crois beaucoup de questions à lui poser.

Lucien Klein, sec. du S1 JU.

 

Le texte est disponible sur le nouveau site de l'Institut de recherche de la FSU, c'est à dire ici:

http://www.institut.fsu.fr/LE-MOUVEMENT-DES-ENSEIGNANTS-DE.html

Publié dans BONNES FEUILLES

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