PRESENTS!

Les militants du SNES ont répondu "présents" hier lors de la manif nationale à Paris, signifiant ainsi au ministre que le second degré n'était en rien résigné aux réformes qui mettent en cause le service public d'éducation et les conceptions émancipatrices qui le sous-tendent.

Il y avait là, parmi de nombreux picards, une dizaine de militants du lycée Jules Uhry venus exprimer leur raz-le-bol face à la désinvolture d'un ministre- grand communiquant, du zèle néfaste d'un recteur qui navigue là où le conduit sa prime annuelle, de l'autisme de directions qui mettent en oeuvre, la main sur le coeur et la larme à l'oeil, des réformes en trompe-l'oeil dont ils savent pertinemment qu'elles sont néfastes mais dont ils savourent le rôle de petit-chef qu'elle leur procure face aux personnels. Une revanche malsaine après des années de frustrations....

Nous eumes aussi le plaisir de revoir quelques anciens: C. Méry, qui fut de tous les combats du second degré et qui profite aujiourd'hui de sa retraite sur les berges de la Loire, B. Huvelin dont le nouvel établissement n'a visiblement rien à envier à Jules Uhry (c'est bien fait!), L. Bouton, qui nous quitta pour le Massif Central....