LETTRE OUVERTE A LA DIRECTION

Publié le par snesuhry

ju-11.jpgObjet : Nouvelle dégradation du climat d’établissement au lycée Jules UHRY.

Creil, le 14 décembre 2009

Monsieur le Proviseur,

2008 et 2009 avaient été des années difficiles, caractérisées simultanément par des conditions de travail de plus en plus inacceptables pour les personnels, avec de nombreux dérapages verbaux dans les classes et parfois des actes de violence, et un sentiment croissant d’impunité chez les élèves, du fait de procédures trop lentes aboutissant rarement à des sanctions véritablement dissuasives.

La
rencontre en fin d’année entre les élus du Conseil d’Administration et l’Inspecteur et le Proviseur « Vie scolaire » de l’académie avait redonné quelque espoir quant à une amélioration, en affirmant que le sentiment d’impunité dans l’établissement devait être combattu et que cela constituait une priorité pour les années à venir.

Or aujourd’hui notre lycée se retrouve encore une fois –pour la troisième année consécutive- dans une situation identique, avec deux classes devenues simplement ingérables et beaucoup d’autres que l’on voit évoluer dangereusement.

Cette situation dégrade l’image de l’établissement. Elle accroit les risques de ghettoïsation. Elle décourage
les équipes éducatives.

C’est d’autant plus inacceptable pour les personnels que cette dégradation était parfaitement prévisible dès
les premières semaines de la rentrée et que rien n’a été entrepris alors qu’il était encore possible de procéder à des dédoublements.

C’est pourquoi, alors que nous sommes à la veille de la période toujours très délicate entre le Nouvel-An et
les vacances de février, nous tenons à affirmer que les suites données jusqu’à ce jour ne nous paraissent pas de nature à endiguer la détérioration en cours du climat de l’établissement.

Nous souhaitons une réunion rapide du Conseil d’Administration pour que la question puisse être débattue.

D’ici là nous vous demandons de prendre toutes dispositions pour que l’établissement retrouve dès les premiers jours de janvier le climat serein auquel aspirent les personnels et la grande majorité des élèves.

Dans le cas où rien ne serait entrepris il ne resterait aux personnels qu’à envisager d’arrêter le travail.

Veuillez agréer, Monsieur le Proviseur, l’expression de notre profond dévouement au Service public d’éducation.

 

Pour la section SNES, le secrétaire.

Publié dans LA FSU A JULES UHRY

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