JULES UHRY ET LA REFORME DU LYCEE...
Une fois n'est pas coutume. Prenons ce qui vient d'être dit hier au pied de la lettre. Comme l'ensemble des lycées, Jules Uhry aura un enseignement des Arts tranversal d'ici peu. Mais comment va-t-on faire? Alors que l'institution peine à en trouver un seul aujourd'hui, comment fera-t-elle pour embaucher des centaines d'enseignants de la discipline? On ouvrira les concours? Mais comment fera-t-on, dans le cadre de budgets de pénurie? Nul ne le sait.
Il faut revitaliser la filière L. Très bien. On utilisera la viséoconférence. Mais avec quel matériel? L'année dernière les personnels de l'établissement avaient monté un projet dans ce sens. La Direction a cru bon de le torpiller. Au lieu d'y réfléchir. Une nouvelle fois, notre lycée prendra le train en marche, et au lieu d'avoir un an d'avance, se pointera avec une année de retard. Pendant ce temps, d'autres établissements -Cassini par exemple- ne restent pas les deux pieds dans le même sabot et proposent des projets similaires.
Il faut un enseignement des langues plus axé sur l'oral. Très bien. Mais avec quels moyens? Là aussi les collègues de langues ont fait, année après année, état de leurs besoins. On a multiplié les arguties formelles pour ne pas donner suite. Jusqu'au Conseil d'Administration de juin dernier qui a clairement dit qu'il fallait que cela se fasse. Et depuis? Rien.
Il est vrai que notre Direction est occupée ailleurs. Du fond de la guérite, elle surveille l'intrusion éventuelle de syndicalistes indésirables. On ne peut être au four et au moulin.