AURONS-NOUS UN POLICIER REFERENT DANS L'ETABLISSEMENT?

Publié le par snesuhry

Il y a 105 établissements parmi ceux "concentrant le plus de difficultés en matière de climat scolaire et de violence" qui relèvent du programme CLAIR, mais seulement 53 qui recevront un policier référent. Ces derniers seront choisi parmi parmi les établissements "les plus exposés aux phénomènes d'intrusions et de violences aux abords". S'agira-t-il des mêmes? Le ministre Chatel qui présentait cette nouvelle innovation brille par ses qualités de communiquant mais pas par son soucis de transparence. On ne sait donc rien, et la rhétorique de la "violence" et de la "violence aux abords" ne nous aide guère à y voir plus... clair. (oh pardon!)

De toute façon ces mesures ne correspondent pas, dans un cas comme dans l'autre, à ce que demande la communauté éducative: des professionnels de l'éducation (par exemple des CPE dont c'est le métier de dialoguer avec les élèves) et des conditions d'enseignement convenables. Car on ne comblera pas l'hemorragie en cours en parsemant du policier dans les établissements.

Quand en saurons-nous davantage? Quand nous découvrirons à la lecture d'un décret quelconque que nous sommes ou ne sommes pas de cette nouivelle expérimentation. Quant au conseil d'administration, chaque jour plus marginalisé, on lui demandera d'entériner a posteriori, parce qu'il y a urgence. Comme d'habitude.

Publié dans LA FSU A JULES UHRY

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