"RENCONTRE POSITIVE AVEC LE PROVISEUR": QUELQUES PRECISIONS ...

Publié le par helgvor

Souvenons-nous. La dernière DHG -c'est à dire le volant d'heures octroyé sous différentes formes à Jules Uhry pour la rentrée 2007- fut catastrophique, ce qui conduisit l'ensemble des élus du Conseil d'Administration à la rejeter. Cette baisse considérable des moyens était officiellement justifiée par le décret De Robien (moins de postes étaient nécessaires, puisque certains collègues devaient faire une heure de plus) et par des raisons "démographiques". Elle affectait essentiellement le second degré.

Cette DHG plaçait l'établissement dans une situation difficile. C'est pourquoi, face à des contraintes multiples, et par un souci de justice, la Direction décida (c'est du moins ce qui fut affirmé au CA) de répartir les restrictions entre tous les niveaux. Les éventuelles suppressions de dédoublement en BTS aujourd'hui sont une conséquence de cette décision, de même que les compléments de service -s'il y en a- qui en résultent.

Depuis deux modifications aux effets opposés sont intervenues. D'abord l'abrogation du décret De Robien le 31 août (!), ensuite (est-ce un effet de l'assouplissement de la carte scolaire?) une baisse de recrutement d'élèves encore plus forte que prévue. Pour compliquer encore les choses, le nouveau Recteur prenait l'initiative (cas unique dans l'ensemble national) de refuser de compter les services en BTS dans le calcul de l'heure de première chaire.

Autant dire que la DHG effectivement mise en oeuvre aujourd'hui peut être assez différente de celle qui nous fut présentée au Conseil d'Administration. C'est pourquoi nous allons demander, dès la réunion du CA du 25, un état des lieux précis, avec  le détail des compléments de service. 

C'est d'autant plus nécessaire qu'il reste des incertitudes considérables: si le rectorat n'a pas demandé de rétrocession de moyens suite aux baisses d'effectif, il n'a pour l'heure pas octroyé la trentaine d'heures nécessaires pour rendre effective la décision du ministère de compter les heures de BTS dans le calcul de la première chaire. En l'absence de ces heures, certains projets devront être revus à la baisse, faute de moyens.

On comprend donc que le titre de l'article "rencontre positive" portait davantage -après une période de frictions- sur le climat de la réunion, que sur ses résultats en termes de moyens horaires. Car rien n'est réglé. Et pour cause. Ceux-ci dépendent exclusivement du Rectorat, du MEN, et au-delà d'un budget insuffisant adopté par les parlementaires.

 

Publié dans LA FSU A JULES UHRY

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