DES PRATIQUES GLAUQUES, UNE STRATEGIE CLAIRE...

Publié le par helgvor

Nous voici une nouvelle fois  aux approches de la Toussaint, et le moment semble venu de faire le bilan de l’action de la Direction depuis la rentrée et de son comportement vis-à-vis du SNES.

Côté action, le moins que l’on puisse dire c’est que le bilan n’est pas reluisant : emplois du temps a-pédagogiques (des services découpés pour économiser des heures), multiplication des injonctions, contrôles renforcés, tentatives de culpabiliser les personnels (Cf. la prérentrée), promesses non tenues, annonces contradictoires … La mise en place du projet d’établissement, qui devait contribuer à augmenter la lisibilité, se traduit par un magma incompréhensible. En salle des profs, certains évoquent déjà publiquement leur mutation. Or nous ne sommes qu’au mois d’octobre.

Côté relations avec le SNES, c’est pire. Les mises en causes (« Vous ne représentez rien ») vont de pair avec les entretiens individuels avec tel interlocuteur soigneusement choisi ou tel autre. Des annonces sont faites, mais jamais là où il faut, de manière à pouvoir démentir à tout moment. Le CA est court-circuité. L’information est retenue jusqu’au moment où elle n’offre plus d’intérêt.

Ces pratiques glauques relèvent, à y regarder de près, d’une stratégie particulièrement claire. Elles visent à la confusion et à la division.

Il n’est pas normal qu’on ne parvienne pas à avoir une vision globale des HSE disponibles, des priorités de leur utilisation, de leur répartition. Il n’est pas normal que ces mêmes HSE donnent lieu à des conditions de rémunération variables au gré des actions ou des équipes, dans le cadre de « négociations » particulièrement opaques, où l’on ne sait jamais ce qui relève de la gestion locale et des arbitrages rectoraux. Il n’est pas normal que les élus au Conseil d’Administration n’obtiennent que quelques données partielles, distillées au compte-goutte, au point de susciter l’irritation de conseillers autres que syndicaux.

Il faut aujourd’hui revenir à des relations sociales plus acceptables, et la meilleure manière d’y contribuer c’est de présenter un front uni face à ces pratiques. C’est là l’intérêt des personnels, qui ont tout intérêt à la transparence qui permet le contrôle. C’est là l’intérêt de l’établissement, qui n’a rien à gagner au climat délétère en train de s’installer.

En sommes nous collectivement capables? Je crois que oui.

 

Lucien Klein, secrétaire de la section SNES.

Publié dans LA FSU A JULES UHRY

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